Ce fut très émouvant de revoir Number 4.
Si je tiens Wonder dans mes bras, c’est grâce à lui.
C’était ma dernière option après avoir déjà épuisé 2 gynécos de ville et trainé mes guêtres aux urgences…
Je rentre dans son cabinet la gorge serrée.
La dernière fois, c’était avec Right et une bonne bouteille de champagne pour le remercier.
Il est à l’heure comme d’habitude.
Se rappelle de mon sms.
On passe en revue ce qui s’est passé, l’accouchement, le mode de garde de Wonder, le stérilet au cuivre, les saignements, les urgences…
Il réfléchit, il note.
On passe à l’échographie.
Mon endomètre est tout fin mais il y a bien des saignements.
Mes ovaires sont toujours micropolikystiques.
Je dois donc passer une hystéroscopie diagnostique dès que les saignements auront disparus.
Entre temps, je teste une nouvelle pilule : Lutenyl.
Je le revois dans 3 mois sauf si l’hystero montre quelque chose…
Mais selon lui, mes ovaires sont la cause de mes soucis.
Je produis trop d’ostéogène ce qui épaissit la muqueuse et crée les saignements.
Le stérilet au cuivre a accentué la situation.
Pour lui, l’idéal serait de tenter le stérilet hormonal si tout va bien (et que je le supporte).
Il m’a demandé de voir une photo de Wonder.
Je lui ai dit avec les larmes aux yeux que nous ne pourrions pas être plus heureux et que c’est grâce à lui.
Il est fier et moi aussi…
Il me pose la question du deuxième et enchaine sur le fait, qu’il ne remettrait plus d’embryon frais. Il passerait directement au TEC.
Qu’il ne faut pas que j’attende plus de 38/39 ans.
Mais pour le moment, ce n’est pas du tout envisagé.
Je ne me vois pas repartir dans les traitements.
J’ai l’impression d’avoir déjà demandé beaucoup à mon corps et d’avoir obtenu le plus beau des cadeaux.
Émouvante retrouvaille… bisous
Tu m’étonnes 🙂