Le fait d’avoir un bébé nous fait nous projeter un peu différemment dans la vie et dans l’espace temps.
Lorsque Wonder a tendu sa petite pièce au boulanger, j’ai réalisé que c’était peut être la dernière génération à connaître les pièces.
Ceci dit, je suis la dernière génération à ne pas avoir connu le téléphone fixe et je le vis bien.
Mais c’est assez dingue de se dire qu’il y a quand même de bonnes chances pour qu’un jour je tende mon portable pour payer ma baguette.
Right paie bien ses magazines avec sa carte sans contact chez le marchand de journaux…
Je me suis rappelée aussi que j’avais vu quand j’avais 8 ans une montre avec laquelle on pouvait téléphoner et regarder la télévision.
C’était un article d’anticipation mais je n’avais pas vraiment compris.
Et je m’étais retrouvé avec ma mère à la bijouterie en train d’expliquer que je voulais la montre où on pouvait regarder la télé.
(Oui, ma mère est prête à tout pour me faire plaisir).
Je ne vous parle pas de la tête du bijoutier.
Mais finalement, c’est devenu réalité.
C’est difficile de résister à la tentation de la nostalgie.
Mais je crois que de génération en génération, on se dit que c’était mieux avant.
Du coup, je me dis que demain sera sûrement plus beau qu’après demain.
Et là, je me suis perdue dans mon raisonnement.
Promis, j’arrête la philo de comptoir!
Tu n’as pas connu le tel fixe, celui avec le fil en serpentin, l’écouteur rond et les numéros “qui tournent”? :O
Tu es de quelle année? Moi de 75
Je me souviens de notre tv en noir et blanc lol
Oh que si, le téléphone avec l’écouteur derrière pour suivre la conversation 😉
C’était malin quand même.
J’ai aussi connu la télé en noir et blanc (et on ne captait que 2 chaines).
dingue…
Et moi, j’admirais mon arrière grand-mère (née en 1896 !) qui avait connu l’arrivée de la voiture, du téléphone, de la télé et de tant de modernicité et je me disais: ” mais comment fait on pour voir tant de choses nouvelles sans être complètement perturbé ?” Et bien je me rends compte que je fais pareil : les nouvelles technologies apparaissent et on vit avec sans se poser de question tout simplement !
Waouh 1896… Ca en jette… C’est vrai que l’on s’adapte vite je crois (enfin quand on est jeune car quand je vois mon père devant un ordinateur…)